06/2004
SAPHO LA DEVERGONDEE
Elle a étonné, déconcerté, voire choqué la petite fille de Marrakech. Mais elle a toujours voulu croire que le sacré n'est que l'art et son partage. Alors mercredi SAPHO a tout donné de son talent, chantant aussi bien les poètes maudits français que les classiques arabes, les voyous que les amants. Elle a sonné jusqu'à sa scène sur laquelle, à la fin de son concert, chacun qu'il soit d'ici oud'ailleurs pouvait danser. Et soudain Bab Makina s'est trouvé dans la chaleur d'un campement gitan, loin de ce que SAPHO appelle la "frérocité".